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/metteur en scène

Olivier BRUAUX

RICHMOND*

Théâtre. Formé auprès de Daniel Mesguich à Lille, au Cours Florent et à la Commedia dell’arte & masques par Luis Jaime-Cortés. Il monte Divorcer de Jean-Luc Jeener, Siegfried de Jean Giraudoux, Ubu Roi d'Alfred Jarry, La Grand’ Route d'Auguste Strindberg, Dom Garcie de Navarre de Molière, Salomé d'Oscar Wilde...

Il signe la co-mise en scène et la direction d’acteurs dans Les affaires sont les affaires d’Octave Mirbeau et L’ombre d’Oscar Wilde de Lou Ferreira. Il joue dans Henry VI et Macbeth de William Shakespeare, Arturo Ui de Bertold Brecht, Les Taulards de Philippe Nicaud, Pierre et Papillon de Murielle Magellan, Le Printemps des sept climats de Katia Ramdane.

Bilingue, il joue en anglais Un tramway nommé Désir de Tennessee Williams, L’éventail de Lady Windermere d'Oscar Wilde,
Les sorcières de Salem d'Arthur Miller …

Il signe les lumières de divers spectacles et du court métrage The dream de Jewel KA Rashid qu’il co-produit.

Il prépare la mise en scène de Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand.

Médiateur culturel et artistique pour l’Île-de-France et l’université Paris VIII, il crée le festival de cinéma étudiant FSDIE (Fonds de Solidarité et de Développement des Initiatives Etudiantes).

Radio. Fondateur de Radio Cinéma, il co-dirige et anime également Radio Paris VIII.

Ancien professeur d'anglais, j'ai eu à cœur de revenir au manuscrit original pour en redécouvrir la langue. J'ai alors entrepris une traduction partielle du texte de Shakespeare. Contrairement au français, l'anglais assume les répétitions et redondances de mots. Shakespeare a écrit comme ça. De même, j'ai tenu à faire réapparaitre les allusions sexuelles que la censure pudibonde des traducteurs français du XIXè siècle avait gommées.

 

« A présent ». Par ces mots répétés 3 fois, Richard installe, telle une prophétie, son futur dans l’instant. Il arrête, tue et s'impose pour régner. Frère(s), neveux, conseillers, tous ces "obstacles" sont éliminés pour accéder au trône. Cette ambition est démesurée et immorale. Elle l'inscrit dans un "présent" de jouissance qui flatte son égo et lui offre la perspective « d’engendrer une race de [s]on sang ».

Quitte à transgresser par l’inceste....

 

J’ai voulu travailler sur ce "présent", sans décor mais avec des corps, des corps de comédiens investis et possédés, possédés par la scène et le texte, transpercés par la lumière et les ombres.

 

Au centre : un trône.

Le reste n’est qu’ombres et lumières, rouge sang et clarté finale.

L'ombre donne vie à la Tour de Londres, localise la prison, accompagne les spectres et enveloppe les corps au champ de bataille.

Dans la lumière, les personnages se débattent avec leur destinée.

 

            Olivier Bruaux

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